Février, le Mois de l’Histoire des Noir·e·s, évoque bien souvent, dans l’imaginaire collectif, les injustices vécues par les personnes afro-descendantes. L’an dernier au Québec, d’ailleurs, c’est l’arrestation, la brutalité policière et la détention illégale dont a été victime Mamadi III Fara Camara qui a marqué le mois de février.

Et pourtant, le mois de février n’est-il pas, pour nous tou·te·s, une invitation à voir le verre à moitié plein? En éducation, la notion d’ “asset-based approach”, dont il est souvent question en milieux défavorisés, encourage un enseignement qui se concentre sur les forces. Les élèves sont valorisé·e·s pour leurs talents et leur valeur, plutôt que d’être caractérisé·e·s par leurs déficits.

Profitons de ce Mois de l’Histoire des Noir·e·s pour considérer les jeunes et toutes les personnes issues des communautés noires de la même façon. Mais encore? Wakanda n’est pas que fiction. Dans sa chanson “I can”, le rappeur Nas évoque en quelques vers la richesse méconnue des peuples venus d’Afrique :

Be, be-fore we came to this country
We were kings and queens, never porch monkeys
There was empires in Africa called Kush
Timbuktu, where every race came to get books
To learn from black teachers who taught Greeks and Romans
Asian, Arabs and gave them gold, when
Gold was converted to money it all changed
Money then became empowerment for Europeans
The Persian military invaded
They heard about the gold, the teachings, and everything sacred
Africa was almost robbed naked
Slavery was money, so they began making slave ships
Egypt was the place that Alexander the Great went
He was so shocked at the mountains with black faces
Shot up they nose to impose what basically
Still goes on today, you see?
If the truth is told, the youth can grow
They’ll learn to survive until they gain control
Nobody says you have to be gangstas, h*es
Read more, learn more, change the globe

L’histoire des communautés noires mérite d’être découverte dans toute sa splendeur, ce qui peut certainement avoir un effet positif dans les relations avec toute personne issue de ces communautés.

N’hésitez donc pas à consulter la programmation du Mois de l’Histoire des Noir·e·s ayant pour thème : Honorer le passer, inspirer le futur.

Bon mois de février!

Texte écrit par Fabrice Vil